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Tourisme

Lons le Saunier

Lons le Saunier est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. La ville doit son nom aux sources salées qui, exploitées par les Romains, font au Moyen Age la fortune des familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon, mais aussi, et surtout, de nombreuses abbayes et couvents.

Lons-le-Saunier est la porte d’entrée au massif du Jura, c’est une des routes vers la Suisse. Située au pied du Revermont, la ville est à la croisée de deux axes : Paris-Lyon et Strasbourg-Lyon en bordure de l’A39. À l’Ouest, on accède à la région des lacs et, plus loin, les pistes de ski du Haut-Jura près de la frontière suisse.

La ville possède une zone de chalandise de 80 000 habitants alors qu’elle compte 17 878 habitants (35 907 dans l’agglomération ECLA) : elle jouit d’une véritable vie commerçante (400 commerces) et dispose d’infrastructures à rayonnement départemental et communautaire: un centre hospitalier, 12 salles de cinéma, un théâtre à l’italienne, la Maison de La Vache qui rit®, un palais des congrès et salle de spectacle de 5000 places (Juraparc), une salle de concerts de 800 places (Le Boeuf sur le toit), un Musée des Beaux-Arts, des thermes, etc.

Historique, Claude-Joseph Rouget de Lisle, l’auteur de notre hymne national est né à Lons-le-Saunier le 10 mai 1760 bien que sa famille résidât à Montaigu. Elève à l’école militaire de Paris puis à l’école royale de Mézières, il est capitaine du génie à Strasbourg en 1791. Il compose le Chant de guerre pour l’armée du Rhin dans la nuit du 24 au 25 avril 1792.
En 1796, il démissionne de l’armée et se retire à Lons-le-Saunier. Après une fin de vie relativement misérable, il décède à Choisy-le-Roi le 27 juin 1836. La Marseillaise devient hymne national en 1795 puis en 1879. En 1882 est inaugurée à Lons-le-Saunier une statue d’Auguste Bartholdi à son effigie. Il donne également son nom à une rue et à un collège de la ville.

Lons-le-Saunier, qui a vu passer le Tour de France cette année, est aussi une ville passionnée de vélo. Elle a accueilli la semaine fédérale de cyclotourisme en 1995 et accueille de nombreuses coupes de France de VTT sur le plateau de Montciel.

La préfecture du Jura est fière d’accueillir cette cyclo-sportive en 2021 pour fêter les 100 ans de La Vache qui rit®, entreprise emblématique chère aux Lédoniens.

lonslesaunier.fr

La Maison de La Vache qui rit®

Le concept

Créée en 2009 à l’initiative de Catherine Sauvin – petite fille de Léon Bel – et de Bernard Hanet, la Maison de La Vache qui rit® est bâtie sur le site même où est née la marque en 1921, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura. Elle s’offre aujourd’hui une nouvelle jeunesse.

Depuis son ouverture, La Maison de La Vache qui rit® est devenue le lieu de référence de la mémoire de la marque. Elle offre ainsi un regard unique sur l’une des aventures industrielles et marketing françaises les plus impressionnantes du 20e siècle. Au-delà d’un musée, cette maison est aussi l’espace de réinterprétation des valeurs d’une marque.

Elle incarne donc la même générosité, la même capacité d’échanges et de rencontres. Du premier atelier d’affinage de Jules Bel à la rencontre des nouveaux marchés, la scénographie remonte le temps à travers l’histoire publicitaire et industrielle de La Vache qui rit® et du Groupe Bel.

Elle s’enrichit de l’évolution et des innovations du Groupe, témoignant ainsi du très grand dynamisme de la marque et des équipes qui la font vivre. Mais la mission de La Maison de La Vache qui rit®, à travers sa programmation culturelle et artistique, est aussi de dépasser l’évocation de la marque pour associer ses valeurs à des actions contemporaines, et des évènements décalés. À la manière d’un laboratoire d’idées, elle contribue à donner du sens et une profondeur nouvelle à l’évolution du Groupe Bel, en prise avec des questionnements cruciaux pour l’évolution de notre environnement que sont l’intelligence partagée, le développement durable, et le vivre ensemble.

La Maison « Laboratoire d’idées », un nouveau regard

Le bâtiment originel construit par l’agence Reichen et Robert, élégant dans son habit de bois brut et de béton, n’a pas pris une ride, mais la muséographie se devait d’évoluer, pour mieux incarner la marque et le Groupe Bel. Pour ce faire, un concours a été lancé, remporté par le cabinet d’architectes Encore Heureux, piloté par Julien Choppin, Nicola Delon et Sébastien Eymard. Le défi était d’en faire une maison résolument contemporaine, et surprenante. C’est dans cette perspective que les scénographes, en s’associant au studio deValence (design graphique et identité visuelle), l’agence Ph. A (éclairage), l’agence BASE pour l’extérieur, sous la conduite d’Atelier Zou (architectes d’opération) de Lons-le-Saunier, ont imaginé le nouveau circuit de visite.

Les deux mille mètres carrés du bâtiment ont été entièrement redistribués et réaménagés, avec la volonté de donner une fluidité à la visite, de la vie, de l’émotion, de l’interactivité. Le visiteur pourra s’étonner, s’évader, découvrir, partager, habiter cette maison. L’ensemble de la muséographie permet d’offrir une expérience au visiteur, il est plongé dans l’univers de La Vache qui rit®, au sein d’une maison accueillante et chaleureuse où il se sent bien. C’est un lieu où il se passe toujours quelque chose.

lamaisondelavachequirit.com